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Forum » » Les aspects du métier de frigoriste » » bouteille a la mer

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Posté : 02-03-2012 22:55

Bonsoir a tous,
La crise qui touche le pays n épargne pas non plus nos métiers... Pas d investissements, donc moins de mises en chantier, donc moins de chiffres d affaires brassé par les sociétés qu elles soient artisanales ou faisant partie d un grand groupe.
Mais les méthodes de travail ont changé aussi.Si je prends l exemple de mon ex société, quand j y suis rentré en 2001 nous étions entre 20 et 25 au montage, entre les aides monteurs comme moi qui débutions , les intérimaires et les chefs d équipe.A l heure actuelle ils ne sont plus qu une petite dizaine, avec le meme volume d affaires brassé bien sur.Tout ça pour en venir a ceci : a l époque en embauchant un jeune on "investissait " dans un technicien, car formé a la façon de faire de l entreprise on savait qu on en ferait un bon technicien et qu il serait efficace.Avec la conjoncture d aujourd hui, ou tu vois 20 boites de froid se disputer un huit a huit, il faut réduire les couts de partout, donc on fait appel principalement a la main d oeuvre élastique: la sous traitance , ce qui du coup enlève des possibilités de recrutement qui étaient envisageables il n y a pas si longtemps de ça.
vous allez me dire et le sav dans tout ça ? Comme on veut un technicien qualifié de suite, qu il faut toujours courir entre 2 interventions on ne veut pas forcément s embeter a mener une politique d accompagnement des jeunes dans l apprentissage du métier,mais je remarque aussi que les techniciens bougent plus facilement que lorsque j ai commencé a bosser... donc pourquoi former un gars si c est pour qu il se barre dans 1 ou 2 ans ?
Voila mon opinion sur la question, maintenant il est vrai que les arguments ne manquent pas, mais c est la première fois depuis que je suis dans le monde du travail que je vois si peu d offres d emploi de techniciens

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Cet article provient de Le site des frigoristes
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