Forum » » Actu Les fluides frigorigènes » » Taxe sur les fluides abandonné
Posté : 25-10-2015 12:37
Salut,
Taxer les fluides selon tel ou tel barème de pollution/d'équivalent CO2 serait en temps normal plus que logique (et il aurait dû être mis en place ne serait-ce que pour les R134a/407C/410A) mais le système de réduction de production du fluide, de passage en régénéré ainsi que les contraintes pour les acheteurs a trouver la quantité de fluide voulue le jour même va de toute façon peser de fortes contraintes sur le maintient des installations (même quasi-neuve) au 404A/507.
Si ce qui est annoncés au niveau de l'augmentation des prix se réalise vraiment alors une taxe en plus risque de ne pas changer grand chose
.
Même sans taxe si un client doit payer 5-10 ou même 20 000 € de fluide d'un coup... il va le sentir passer même pour un industriel... c'est là qu'il doit avoir toutes les informations de son frigoriste en main pour comprendre qu'une même fuite sur une autre installation naturelle ne lui aurait couté non pas 10 000€ mais 1 000€, que ces solutions ont déjà été testés et fonctionnent parfaitement, qu'elles consomment même moins d'électricité (qui augmente aussi).
"N'ont ils pas plus intérêt (financièrement) à garder leurs installations un maximum de temps ? "
Une autre question se pose et personne n'a vraiment de réponse, quel est le coût en CO2 de fabrication d'une machine neuve ? (huile, glycol, bobinage, vernis, acier, plastique, électronique made in china, cuivre, laiton, énergie consommé pour passer du minerai de cuivre a un tube de cuivre ? assemblage en usine, déchets de fabrication, déchets de démantèlement fin de vie ...etc)
- Est-ce-que son coût est faible et permettrait de remplacer les installations comme des petits pains ?
- Est-ce-que son coût est important et demanderai donc a rester en activité un minimum de temps ? genre 10 ans ? genre 30 ans ?
- Quels est la part de pollution généré par la construction d'une machine neuve par rapport a la pollution du fluide sur 10 ou 30 ans ?
L'argent du client va partir dans les caisses des fournisseurs de fluide au lieu des caisses de l’État, l'un ou l'autre est-ce-que le client verrait une grosse différence ?
Je pense que le premier truc a faire c'est d'imposer aux fabricants de chaque équipement (compresseur, évaporateur, condenseur, tubes, contacteurs, régulateurs...etc) de donner le coût en équivalent CO2 de fabrication leurs produits pour que l'assembleur/l'installateur puisse vendre sa machine en disant :"voilà cette machine coute 100 tonnes de CO2, une révision mécanique c'est 5 tonnes, un compresseur neuf c'est 30 tonnes ...etc, vous devrez déclarer a la préfecture 100 tonnes pour cet achat" peut-être moduler les taxes locales selon la qualité de fabrication d'une entreprise dans tel ou tel région... (comme déclarer une tour aéro, une install NH3...etc).
Et là la taxe CO2 aurait tout son sens, ne se limitant pas seulement au fluide (dont on connait déjà l'équivalent CO2) mais a l'ensemble de la chaine de la vie d'un appareil.
L’État/l'Europe pourrait ensuite moduler cette taxe tout les 5 ans par exemple, l'augmenter si elle veut un pays plus propre... ça pourrait même s'appliquer a d'autres équipements comme les chaudières, les transformateurs, le bâtiment, les transports...etc.
(je sais désolé je me suis écarté du sujet principal !)
a pluche
Commencer a réfléchir, c'est désobéir.
Soyons pas si dur de la feuille :D
https://www.youtube.com/watch?v=xgLVLjYALvE
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