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il va faire froid#4647

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La presse est unanime à donner Hollande gagnant et ça surprend même Le Kiosque aux Canards







Ce matin, chose curieuse tout de même, la presse semble unanime à donner Hollande vainqueur dans le combat des deux meetings. En indiquant même que ce “n’était pas gagné d’avance”. Pour tout vous dire, jolies lectrices et fiers lecteurs, Le Kiosque aux Canards n’a pas fait sa revue de presse avant d’écrire sa vision des “deux meetings” dans son billet du matin “Nicolas Sarkozy va t’il voter François Hollande ?“.





Comme à son habitude, il n’a souhaité que pondre son “machin” en fonction de sa propre vision des choses et, relent d’une impartialité qui n’est pas tout à fait partie dans les limbes du militantisme ; il n’était pas certain qu’il y eut un vainqueur et un vaincu. Et puis, c’était pas non plus le but. Et pourtant...







Un pari perdu pour Sarkozy







Certes, il l’avait monté en épingle, notre NanoCandidat Sarkozy, ce meeting de dimanche ; il l’annonçait comme la grande surprise de sa campagne et tout avait été mis en oeuvre pour que cela le fut : rassemblement des ministres, des invitations en veux tu en voilà, des cars gérés par l’UMP national - et non pas, comme à gôche, par les fédérations locales - des TGV à dix euros - on croit rêver venant du parti qui dénonce l’assistanat - et, surtout, celles et ceux plutôt de droite qui ne savent pas encore s’ils vont une fois de plus valider le non programme du guignol en chef.





Ainsi, il fallait faire largement plus fort que le meeting de Villepinte. Les mamamouchis UMPistes parlaient même d’une réunion publique à ciel ouvert de 200 000 personnes. Le NanoCandidat Sarkozy annonçait lui-même une “grosse surprise” qui n’est jamais venue, si ce n’est son ralliement idéologique à François Hollande sur la renégociation des traités européens et sur une nouvelle définition de la Banque centrale européenne.





La chasse au “c’est moi qu'a la plus grosse” lancée par les UMPistes







Alors qu’Hollande annonçait que le nombre de participants n’était pas primordial, c’était à l’UMP de renchérir tout seul. De Copé qui nous trouve 100 000 personnes à Alain Jupé qui voit presque double avec 160 000 personnes, alors qu’au même moment le journaliste d’Itélé annonce un “pas plus de 50 000 personnes”, suivi par le chroniqueur du Plus qui, sur place, confirme un “de 15 000 à 40 000 personnes”. Tout cela fait un peu léger.





Pathétique, hein ? Bah oui ; parce qu’en fait, on a de nouveau l’exemple d’un NanoPrésident qui a passé cinq ans à s’auto palucher de ses merveilleuses réussites sans jamais rien écouter, sauf à la toute dernière fin, où il semble que certaines propositions d’Hollande ne lui semblent plus aussi débiles que ça. On a de nouveau ce même président qui nous la ramène, tout le temps, sur tous les sujets, sans se rendre compte que cela ne fonctionne plus parce que, la majorité des français en a raz le bol.





Alors ? Et ben il a quitté le meeting, seul, sans allez voir ses partisans, tel un vaincu qui sait bien que plus rien ne sert à rien.







Suivre les deux meetings en même temps ; et visualiser le contraste





D’un côté, Aurélie Filipetti et Najat Vallaud-Balkacem, charmantes, décontractées, dans leur rôle d’animatrices sur la scène de Vincennes qui annoncent la présence dans la foule de Benjamin Biolay, Guy Bedos Jane Birkin Jean Benguigui, Hyppolite Girardot Sanseverino, Cali, Dominique Blanc, Fanny Cottencon, Gérard Dahan, Jacques Higelin ou le judoka Thierry Rey, ex-gendre de Jacques Chirac.

Et de l’autre à La Concorde, Jean-François Copé, mâchoire crispée, puis NKM qui tapent à bras raccourcis sur le Parti socialiste, et qui rendent hommage au "formidable" bilan de Nicolas Sarkozy, le tout devant une forêt de drapeaux tricolores.





D’un côté, une atmosphère de grand-messe un peu guindée et de l’autre, une ambiance de kermesse conviviale et détendue.





Le plus frappant, c’est quand BFM a montré, elle aussi, les deux lucarnes de Vincennes et de La Concorde : à gauche, on pouvait voir le groupe Kassav en train de mettre le feu à une foule bon enfant, venue en famille manifester son soutien confiant au candidat socialiste.





À droite, on observait les ministres se succéder sur la tribune: d’abord Xavier Bertrand qui parlait de la "valeur travail", qui dramatisait en prédisant l’entrée de la France "en deuxième division" si la gauche gagnait.

Ensuite, Juppé qui agitait le chiffon rouge du "rétropédalage", de "l’achaïsme" et de "la lutte des classes". Puis François Fillon, auteur d’une phrase en forme de lapsus - "Paris est à nous !" - qui restera et qui montrait son obsession des municipales de 2014. Enfin, pour la seconde fois, Jean-François Copé.







En fait, comme depuis le début de cette campagne ; à droite, on tape sur la gauche ; à gauche, on aligne un programme.


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Une droite bien emmerdée par le coût du programme d'Hollande





Et bien, car tout comme l’Institut indépendante Montaigne ; la droite a du étudier le chiffrage du programme du candidat de la gauche de gouvernement et s’est, à son grand désarrois, aperçue que le chiffrage était juste.







L’institut Montaigne a en effet décidé de chiffrer les programmes de tous les candidats à la présidentielle vient de rendre sa copie sur celui du candidat Hollande qui, selon elle, "ne peut pas être accusé d'avoir minimisé le coût de son projet", rapporte lundi le quotidien économique Les Echos, partenaire de cette évaluation.





Le programme d'Hollande n'est pas minimisé





Dans ses "60 engagements", François Hollande a annoncé des "mesures nouvelles" pour 20 milliards d'euros en cas d'élection à l'Elysée, entièrement financées par des économies ou des hausses d'impôts. L'Institut Montaigne relève que seuls 15 milliards correspondent à des dépenses nouvelles, le cinq autres étant liés à des baisses d'impôts (aide à l'industrie, impôt réduit pour les PME, etc.).







Le cercle de réflexion estime que le candidat socialiste n'a commis que "quelques erreurs, le plus souvent marginales". Pour autant, il affirme que les dépenses prévues s'élèveront en réalité à 16,3 milliards d'euros. La différence par rapport aux 15 milliards annoncés découle d'une forte sous-évaluation des 150.000 emplois d'avenir, explique l'Institut Montaigne, qui chiffre leur coût à 3,2 milliards d'euros chaque année, en rythme de croisière, contre 2 milliards dans le chiffrage officiel de François Hollande.







A l’inverse, et ce qui équilibre ces erreurs, le candidat de la gauche de gouvernement a “surestimé” de 10 % le coût des 60 000 postes supplémentaires dans l’Education nationale.







Les UMPistes vont avoir un peu de mal





Ainsi, si vous vous posiez, jolies lectrices et fiers lecteurs, la question de savoir pourquoi la droite ne taclait pas le chiffrage du programme de François Hollande ; ben vous connaissez maintenant la raison.







Il ne nous reste plus qu’a étudier celui du NanoPrésident Sarkozy. Seul problème : pour l’instant, ben y’en a pas des masses, à part les grandes envolées lyriques qui font mouiller les douairières UMPistes ; ben y’a que dalle.






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Nous sommes économistes et suivons avec attention les débats en cours et les annonces faites par les candidats à la présidence. Nous jugeons leur ambition économique à la pertinence des options qu'ils proposent, en particulier pour ce qui concerne la reprise de la croissance et de l'emploi, le redressement de notre compétitivité, la régulation financière et la vision des politiques économiques européennes. Mais nous jugeons aussi de la crédibilité de leur projet, notamment la cohérence d'ensemble des propositions, leur impact sur la cohésion sociale de notre pays, la constance et la fiabilité des engagements et leur compatibilité avec les contraintes budgétaires. Un candidat se dégage à nos yeux, le plus apte à redresser la France et rassembler les Français. Ce candidat, c'est François Hollande.










En effet, l'heure est aux choix. La crise de la zone euro montre que le pire reste possible : une course absurde vers le moins-disant social, des politiques d'austérité qui brisent la croissance, et finalement la tentation du chacun pour soi qui devient la plus forte. Il faut mettre un terme à ces politiques qui dévastent les économies européennes. La crise de la dette ne pourra se régler si la croissance est brisée et le pouvoir d'achat en berne. Une réorientation de la construction européenne est urgente, au service de la croissance et des citoyens européens, avec notamment la négociation d'un nouveau Pacte de responsabilité, de croissance et de gouvernance avec nos partenaires européens.










La croissance des dettes publiques rend indispensable l'assainissement des finances publiques. L'objectif de revenir à l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat constitue un cadre exigeant mais crédible. La grande réforme fiscale annoncée par François Hollande devra certes être précisée et son calendrier accéléré. Mais le cap fixé est le bon, avec une réorientation de la politique fiscale dans le sens d'une plus grande justice sociale et d'une plus grande efficacité économique. Il faut mettre un terme à la sous-taxation du capital et des rentes, qui conduit non seulement à l'aggravation des inégalités, mais aussi aux excès spéculatifs à l'origine de la crise financière.






L'efficacité et la justice se rejoignent donc pour rendre nécessaire une remise en cause des avantages fiscaux inefficaces, plutôt qu'une augmentation des impôts des ménages les plus fragilisés ; par la sélection, voire la sanctuarisation des dépenses d'investissement indispensables à la croissance à moyen terme, en particulier l'éducation et la recherche.









En fixant une norme d'évolution des dépenses publiques strictement inférieure à celle du PIB, François Hollande montre qu'il veut un Etat efficace et soucieux des deniers publics. Mais il tourne le dos aussi à la politique menée depuis 2007 qui réduit la modernisation de l'Etat à une simple équation comptable : le non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux. Cinq ans plus tard, nos administrations sont désorganisées, nos fonctionnaires démobilisés et la qualité des services publics dégradée... Il est temps de mettre un terme à des pratiques budgétaires qui n'ont de cesse d'entamer la légitimité de l'action publique. Restaurer notre crédibilité financière, ce n'est pas simplement jouer sur des paramètres financiers, c'est redonner à l'Etat le sens de sa mission et de ses responsabilités.









En matière d'emploi et de pouvoir d'achat une nouvelle orientation est nécessaire. La France dispose d'un atout exceptionnel, celui d'une jeunesse nombreuse et dynamique. Mais celle-ci connaît un taux de chômage inacceptable. L'accent doit donc être mis sur les mesures en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes, à travers la sécurisation des parcours professionnels, la réorientation des efforts de formation professionnelle, le développement de contrats ciblés - tels que les contrats de génération - et le renforcement de l'éducation nationale. Redonner leur place aux syndicats - en organisant une Conférence nationale pour la croissance et l'emploi - est également crucial pour que les salariés contribuent à la transformation du monde professionnel sans être cantonnés à la seule critique de décisions déjà prises par l'employeur. Comment faire évoluer sinon la mixité sociale, l'égalité hommes-femmes, les mobilités interentreprises et les stratégies d'embauche et de promotion dans les entreprises et les administrations ?









La mondialisation a été porteuse de croissance et de diffusion des connaissances mais a aussi engendré un monde plus fragmenté et, paradoxalement, moins solidaire, augmentant les inégalités de salaires et favorisant les délocalisations. La finance internationale n'a pas joué son rôle de catalyseur de la croissance et a fait revenir le capitalisme à ses pires travers. Des mesures indispensables pour remédier à ces défaillances du système financier sont nécessaires. Ainsi, la séparation des activités bancaires entre spéculation et économie réelle permettra de circonscrire les risques, et donc de limiter les engagements futurs de la puissance publique en cas de crise bancaire.









L'interdiction d'utiliser les paradis fiscaux est également nécessaire, et permettra de réduire l'évasion fiscale, notamment si la mesure est étendue à l'ensemble des grands groupes français. Enfin, la mise en place d'une véritable taxe sur les transactions financières, l'interdiction des stock-options, le plafonnement des frais bancaires et l'encadrement du crédit à la consommation répondent au souci légitime de mieux protéger des dysfonctionnements de la finance.









En matière de compétitivité, le bilan des cinq dernières années - 350 000 emplois industriels perdus, 900 usines fermées et un déficit commercial structurel - atteste d'une erreur stratégique dans l'analyse des déterminants de la compétitivité française, laquelle repose principalement sur la qualité de nos produits, de nos processus industriels et de notre gouvernance. Création d'une banque publique d'investissement dotée d'un réseau régional, incitations fiscales à la localisation des investissements en France, baisse de la cotisation foncière pour les entreprises qui innovent, instauration d'un crédit impôt innovation ciblé sur les entreprises effectivement concernées par la concurrence internationale... Ces mesures du candidat socialiste s'inscrivent dans la perspective qui convient pour relever le défi de l'innovation qui se pose aujourd'hui.










Le débat sur la politique économique à suivre ne doit pas occulter les questions économiques fondamentales qui se posent maintenant. Voulons-nous toujours plus d'objets de consommation, à l'obsolescence accélérée, consommateurs d'énergie et générateurs de déchets ? Ou bien plus de santé, plus d'éducation, plus de qualité de vie ? Réussir la transition écologique, c'est changer de mode de vie, créer une nouvelle civilisation urbaine fondée sur des activités de proximité, mettre fin à l'étalement urbain - catastrophe économique, écologique et sociale - et mettre en œuvre les investissements considérables qui seront nécessaires à la transition énergétique.









Pour toutes ces raisons, nous appelons à voter pour François Hollande. Alors que le souvenir de 2007 nous oblige à la plus grande réserve sur les multiples promesses de campagne du candidat sortant, François Hollande a présenté un agenda de réformes qui dessinent à nos yeux la voie souhaitable. La crédibilité, l'ambition et la cohérence sont de son côté.










Philippe Aghion (Harvard), Michel Aglietta (Paris-X Nanterre), Yann Algan (Sciences Po Paris), Rémi Bazillier (université d'Orléans), Maya Beauvallet (Telecom Paristech), François Bélorgey (Irest), Françoise Benhamou (Paris-XIII), Eric Brousseau (Paris-Dauphine, Institut universitaire européen), Julia Cagé(Harvard), André Cartapanis (IEP Aix-en-Provence), Gilbert Cette (université de la Méditerranée), Thomas Chalumeau (Sciences Po Paris), Mireille Chiroleu Assouline (Paris-I), Daniel Cohen (Ecole normale supérieure), Elie Cohen (Sciences Po Paris), Brigitte Dormont (Paris-Dauphine), Bernard Gazier (Paris-I), Jean Imbs (Ecole d'économie de Paris, CNRS), Marc Fleurbaey (Princeton, Collège d'études mondiales), Samuel Fraiberger (New York University), André Gauron (Cour des comptes), Jérôme Gautié (Paris-I), Patrice Geoffron (Paris-Dauphine), Tristan Klein, Jacques Le Cacheux (université de Pau et des Pays de l'Adour),Jean-Hervé Lorenzi (Paris-Dauphine), Philippe Martin (Sciences Po Paris), Jacques Mistral (Harvard Kennedy School), El Mouhoub Mouhoud (Paris-Dauphine), Pierre-Alain Muet (fondateur du Conseil d'analyse économique, député), Fabrice Murtin (Sciences Po Paris), Dominique Namur (Paris-XIII), Romain Perez(Paris-I), Thomas Philippon (New York University), Thomas Piketty (EEP et EHESS), Michel Rainelli (université Nice-Sophia-Antipolis), Lionel Ragot (université d'Evry-Val-d'Essonne), Romain Rancière (EEP), Katheline Schubert (Paris-I), Laurence Tubiana (Sciences Po Paris, Columbia), Joëlle Toledano (Supélec),Dominique Villemot.

Philippe Aghion, Michel Aglietta, Julia Cagé, Thomas Chalumeau, Daniel Cohen, Elie Cohen, Jean-Hervé Lorenzi, Jacques Mistral, Thomas Piketty...


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“Des paroles et des actes” ou comment causer sans n’avoir rien fait ? Ben on noie le poisson







Rien que le nom de l'émission est cocasse quant on est le président ayant le plus promis de la Vème république et n’ayant que partiellement terminé les nombreux chantiers mis en travaux. Ceci étant, c’est un peu logique puisque le moindre chien écrasé au fin fond de la Creuse bénéficiait d’une nouvelle loi. Et, sans doute lancé dans une défense globale de son quinquennat, il continue ; il est vraiment étrange de l’entendre se targuer de ne pas savoir faire “les choses qu’à 100%” alors qu’il passe son temps à expliquer que c’est la faute de la crise s’il n’a pas terminé la mise en place de son programme.








Des questions trop précises pour Sarkozy ; des réponses vagues et hors contexte









Incroyable prestation quant aux réponses aux questions et, pois chiche sur le couscous, de la part d’un candidat qui se targue d’être bien plus au point que son principal rival pour gérer notre pays. Ainsi, sur une question portant sur les banlieues, notre NanoPrésident Sarkozy avance le chiffre de 45 milliards d’euros, issu du plan de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine - ANRU - du gouvernement, ajoutant en conclusion “Il n’y a pas un pays au monde qui ait fait autant pour les banlieues en dix ans” ; lui qui n’a jamais voulu assumer le quinquennat Chirac et, soyons clair ; l’a descendu dès qu’il le pouvait, c’est un peu fort. Sauf que, vu que son quinquennat à lui semble bien plus mince que celui de son ennemi UMPiste, il tente, aujourd’hui, par tous les moyens, de faire revenir dans son giron les chriraquiens.









Sarkozy : un candidat au bac fatigué d’avoir révisé









Mais, bachoter est souvent un piège ; car cela oblige à faire des impasses. Et le NanoCandidat Sarkozy nous en a fait pas mal. Et la première question ne fit qu'aggraver son malaise ; pourquoi alarmait il les français sur une éventuelle catastrophe boursière en cas de victoire de la gauche de gouvernement ? Et pourquoi appeler à la spéculation ? Et bien vous savez quoi jolies lectrices et fiers lecteurs ? Notre champion des campagnes électorales a tout simplement éludé la question ; «Est ce que je dramatise la situation ? A l'évidence non. Il y a eu 4 années de crise. (...) Deuxièmement, l'Europe est encore convalescente.» : quel rapport ? Aucun, puisque cette “mise en bouche” ne déboucha sur rien.



Encore mieux ; on faillit assister à une crise cardiaque en direct quand François Lenglet lui rappela que le Financial Times rejoignait, lui-même, plutôt les thèses hollandiste ; «Le FT, comme on dit dans les milieux informés, a toujours défendu le modèle anglo-saxon considérant que les Français étaient incorrigibles et que nous ferions bien mieux de nous aligner sur le modèle anglo-saxon» et, il sait de quoi il parle, notre guignol ; le bouclier fiscal fut un alignement à ce modèle.








un plaidoyer pathétique quant à la réalité de son propre bilan








Durant l’échange, le candidat sortant s’est tenu à sa politique visant à diaboliser le candidat socialiste et à faire un parallèle inadmissible entre la victoire de François Hollande et la situation de l’Espagne et de la Grèce. Il a pris pour exemple parmi les dépenses qu’occasionnerait le candidat socialiste, l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire et l’octroi de postes de fonctionnaires dans l’Education nationale.







Le problème avec cette démonstration, c’est qu’elle relève purement et simplement du mensonge, voire du fantasme, pour le candidat sortant, puisque ni l’allocation de rentrée scolaire qui sera compensée par une baisse du plafond du quotient familial de 2300 à 2000 euros, ni l’octroi de 60 000 postes supplémentaires dans l’Education Nationale qui seront attribués par redéploiements dans la fonction publique d’Etat, n’impacteront le budget de la France.








Les retraites ; une réforme loin d’être aboutie








Quant aux retraites, Nicolas Sarkozy n’a aucunement sauvé le régime par sa réforme injuste et inefficace, qui aboutira à une baisse des pensions. En effet, dans sa réforme, les longues carrières sont pénalisées, et ceux qui ont acquis leur droit à la retraite pourraient devoir travailler encore 12 ou 24 mois pour pouvoir partir à la retraite. En outre, la réforme est insuffisamment financée, et la baisse des pensions interviendra mécaniquement pour plus de 60% des seniors français qui sont à la recherche d'un emploi, et qui ne pourront pas partir à la retraite à taux plein à 62 ans. Et, pois chiche sur le couscous, la réforme Sarkozy n’est réelle que jusqu’en 2017 ; il faudra, ensuite, repasser sur la planche à réformes.







Résultat des courses ; les sondages du soir







Et, pour terminer cette pathétique prestation d’un président qui devra partir le 6 mai, en ayant fait qu’un seul quinquennat ; les sondages du soir annoncent un remontée de trois points d’Hollande au premier tour. Comme quoi, les françaises et les français ne croient plus aux promesses sans lendemain d’un candidat qui ne fut pas à la hauteur de sa fonction, lui qui reproche tellement aux autres de ne pas l’être.




xavierc xaviercicon_post
Bonjour,
Détente, tu oublie de citer l'auteur de tous ces articles:
http://lekiosqueauxcanards.blogspot.fr/

Jean-Philippe Guerini , chantre de l'honneté et de la probité.
condamné a 6 mois ferme pour escroquerie :

http://www.sudouest.fr/2011/02/02/guerini-l-espion-qui-mentait-307112-3452.php
;-)
Xavier

Désormais, tout le monde connait tout, mais personne ne sait plus rien faire
detente detenteicon_post
La vérité qui dérange......
xavierc xaviercicon_post
Citation : detente 

La vérité qui dérange......

Désormais, tout le monde connait tout, mais personne ne sait plus rien faire
 

Bonjour,
Oui, tu as raison seule la vérité dérange:

Hollande arrive en tête avec moins de 2% d'avance...
Résultat cumulé a droite: 56,25 %, a gauche: 43,76 %


http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/presidentielle-les-resultats-definitifs-du-premier-tour-devoiles-7747121298

Xavier

Désormais, tout le monde connait tout, mais personne ne sait plus rien faire
PL PLicon_post
Bonjour. Mars si tu as l'occasion ecoute un sketch de fernand Rainaud( celui-ci à environ 40 ans), je crois que le titre est "l'étranger" je suis certain qu'il te plaira et que tu le racontera à d'autres.
Pat
bidac bidacicon_post
Citation : bidac 

bonne nuit les frigotiers

merde 18% de franchouillard pensent que l’étranger vient manger pain des français
on n'est pas sortie de l'auberge et en espérant que le boulanger n'était pas un immigré,tant pi on mangera sans pain.

aller j’éteins tout je vais coucher !!!
(vous voulez les pauvres secourus, moi je veux la misère supprimée) V.Hugo
 


Salut les frigotiers

Effectivement Pl a raison dans mon dernier post j’ai pris référence sur un sketch de fernand Raynaud qui me parait terriblement d’actualité et on devrait toujours révéler ces sources.
(vous voulez les pauvres secourus, moi je veux la misère supprimée) V.Hugo
glagla glaglaicon_post
bonsoir a tous

le lien pour le sketch de fernand reynaud est la :

Fernand Reynaud - Le raciste - 1972 - Fr par eclusier
@+



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