Salut les gars,
Lors de ma formation en froid ( il y a de celà quelques années ), notre formateur nous répètait sans cesse ceci : " Pour faire un bon dépanneur, un technicien normalement constitué ( comme nous le sommes tous à la naissance ) est pourvu de tout ce qu'il faut na-tu-re-lle-ment ! "
Lorsque vous arrivez chez un client, votre langue et l'usage des zygomatiques vous permettent de dire " Bonjour et souriant ",
- Vos oreilles vous permettent d'écouter ce que le client a à vous dire ( même si il raconte des conneries ( de toute façon, vous vous ferez votre opinion par vous-même par la suite ), écouter le client a également tendance à le détendre car ses problèmes sont subitement sur votre dos :b .... mais également d'écouter le bruit d'un compresseur ( ou d'un détendeur qui siffle ),
- Vos mains vous permettront de " sentir vivre " ( ou agoniser ) la machinerie! Chaud içi? ... tiède là? ... à-coups? ... vibrations anormales? Vous en diront beaucoup sur une installation, avant même d'avoir sorti le moindre outil de la caisse!!
- Vos yeux vous permettront également de vous rendre compte d'autres phénomènes! Du détendeur qui présente un givre excessif ... aux batteries réclamant un entretien immédiat ( évapos et condenseurs ),
- Notre nez vous permettra de localiser un élément électrique cramé ... tout comme certaines fuites de FF ayant une odeur caractèristique!
Tout ceci vient en appoint à vos connaissances personnelles des principes frigorifiques, électriques, parfois pneumatiques et/ou hydrologiques et à la maîtrise que vous en faites ... tout en sachant que vous êtes LE Juge de Paix qui décidez sur place de la marche à suivre!
Bref, avant d'avoir sorti le moindre tournevis, vous avez un petit panel de qui vous attend!
Bien sûr, vous avez dans votre véhicule tout un tas d'appareils ( plus ou moins ) sophistiqués, qui vous permettront d'affiner certaines pistes!
@+
Au choix:
- Il faut toujours se fier à la première impression, surtout si elle mauvaise. ( Oscar Wilde )
- Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, a