Bonsoir,
@ Aircofrigo: Pour moi, Adelclimatisation voit juste mais exprime mal.
J'ai connu une centrale d'une congèle (n'existe plus maintenant)avec deg gaz chaud.
Voici comment ça marchait (et c'était -est- pas si rare mais cher, parait il):
Une centrale vis avec plusieurs evaps dans le même local (-21°C)
R22, détente thermostatique, condenseur classique, env 250 kw froid.
Il y a une vanne pilotée sur le refoulement: on peut l'ouvrir ou imposer un delta P pour pousser le gaz chaud vers l'évap en dégivrage)
Les evaps simple flux sont équipés d'une vanne du style CK2 US RECO sur l'aspi (des vannes à piston normalement ouvertes qui font trés peu de pertes de charges car le delta P d'un clapet dégrade trop le COP de la machine), d'un piquage gaz chaud entre la sortie vapeur et la CK2 et d'un clapet à sens unique en paralèle du détendeur.
Processus du dégivrage:
Top départ
Forçage autre evaps en froidet fermeture VEM evap en deg
On ferme la CK2
On ferme la vanne pilotée du refoulement.
On ouvre la VEM gaz chaud.
La pression finit par monter dans l'évap et du fait de la delta P de la vanne du refoulement le clapet anti retour en paralèle du détendeur s'ouvre et on injecte le R22 liquide dans la ligne liquide générale (Adelclimatisation a dit bouteille...) Il ira donc faire du froid dans les autres évaps.
Le FD se fait au temps ou à la température sur le clapet du détendeur (haut dans les deux cas pour être sûr que l'évap ne soit pas plein de liquide à la fin du dégivrage.
Ensuite, on se débrouille pour faire baisser la pression dans l'évaporateur (en démarrant la ventil, mais chhhhht ;-) )
On ouvre la CK2 et la vanne de refoulement.
On ouvre la VEM liquide ...
Je vous épargne les égoutages, arrêts ventil... 8-)
ça, énergétiquement parlant, c'est EXEMPLAIRE!! car l'énergie froide de fonte de la glace est réinjectée dans le sysème sous forme de r22 liquide. Mieux qu'un dégivrage imbriqué à l'eau chaude -tiède, plutôt-
le froid est un état d'esprit.
Message édité par : netsu / 25-09-2015 22:09